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Les différents niveaux d'adhérence des receveurs de douche

Choisir un receveur de douche ne se limite pas au design ou au matériau : son niveau d’adhérence est déterminant pour assurer confort et sécurité au quotidien. Pourtant, entre les différentes classifications antidérapantes et les technologies de surface, il est parfois difficile de s’y retrouver. Cet article vous aide à comparer simplement les niveaux d’adhérence afin de sélectionner le receveur le plus sûr et le mieux adapté à votre salle de bain.

En résumé :

  • L’adhérence d’un receveur est mesurée par des normes précises (PN, DIN, NF).

  • Les niveaux s’échelonnent de PN6 (adhérence minimale) à PN24 (sécurité maximale).

  • La résine texturée combine design moderne et haut niveau d’antiglisse.

  • La norme PN24 est indispensable pour l’accessibilité des douches des seniors, des enfants et des PMR.

  • L’entretien doux prolonge les performances de sécurité.

Quand on choisit un receveur de douche, on pense souvent au format, à la couleur, au design. Mais peu de gens posent LA question indispensable : vais-je pouvoir marcher dessus sans craindre de glisser ?

L’adhérence d’un receveur de douche n’est pas visible, mais elle se ressent chaque matin ou chaque soir, pieds nus, quand l’eau et le savon transforment votre espace douche en mini patinoire.

C’est ce détail invisible qui sépare une douche agréable d’un terrain d’accident domestique.

Qu’est-ce que l’adhérence d’un receveur de douche ?

Marcher sur un receveur de douche n’a rien d’anodin. L’adhérence correspond à cette résistance discrète qui vous empêche de glisser. Elle dépend du matériau (céramique, résine, carrelage) ; de la texture de surface (lisse, granitée, texturée) ; et de sa conformité aux normes antiglisse.

Petite astuce : si vous voulez tester rapidement l’adhérence d’un receveur de douche, mouillez légèrement votre main et posez-la dessus. Si votre paume accroche un minimum, vos pieds auront la même stabilité.

Pour un tour complet des modèles : voir notre guide des receveurs de douche.

Les normes de résistance à la glissance

Les fabricants ne se contentent pas d’affirmer que leur receveur est “sécurisé” : ils doivent le prouver. C’est précisément le rôle des normes d’adhérence d’un receveur de douche PN, NF et DIN. Ces tests officiels permettent de comparer les modèles avec une base commune.

Le classement PN

En France, c’est la norme NF P05-011 qui fait référence. Elle consiste à marcher pieds nus sur une surface recouverte d’eau savonneuse. On parle de “PN pieds nus”, car l’essai reproduit la situation réelle d’une douche.

L’angle d’inclinaison est augmenté progressivement jusqu’à provoquer une perte d’équilibre. Cet angle critique est enregistré et détermine la classification PN. Plus le chiffre est élevé, plus l’adhérence est forte. Le protocole classe les receveurs du moins adhérent (PN6) au plus sûr (PN24).

Ainsi, un receveur PN6 se révèle plutôt glissant, peu sécurisant et exige de faire preuve de vigilance. Le PN12 offre une sécurité correcte. Le PN18 permet déjà une utilisation sereine en famille et devient intéressant dans les pièces d’eau très fréquentées. Tandis que le PN24 représente le niveau maximal. Il est pensé pour les personnes vulnérables (enfants, seniors ou personnes à mobilité réduite) et s’impose comme un gage de tranquillité absolue.

Les équivalences entre les normes NF et DIN 51097

La France n’est pas la seule à mesurer l’adhérence. L’Allemagne applique la norme DIN 51097, qui fonctionne sur le même principe, mais classe les surfaces en lettres (A, B, C).

Cette convergence européenne facilite la lecture des étiquettes de classification d’adhérence des receveurs de douche, notamment lorsque l’on compare des produits importés.

Inclinaison Classification PN Norme DIN 51097 Adhérence
12° PN12 Classe A Moyenne
18° PN18 Classe B Élevée
24° et + PN24 Classe C Maximale

Comment sont effectués les tests de glissance ?

La méthodologie est rigoureuse : un testeur marche pieds nus sur le receveur, le plan est incliné progressivement et l’angle de glissade est mesuré. Afin d’obtenir une moyenne fiable, plusieurs personnes de corpulence différente répètent l’expérience. Ce protocole reproduit fidèlement les conditions d’une douche réelle, ce qui en fait un repère fiable.

Conseil d’expert : ne vous fiez pas uniquement à la mention “receveur de douche antidérapant” sur une fiche produit. Seule la mention PN18 ou PN24 (ou DIN B/C) apporte une vraie garantie.

Comparaison des différents types de receveurs selon leur adhérence

Toutes les douches ne se valent pas en matière d’antiglisse. Le matériau du receveur influence directement les niveaux d’adhérence de receveur de douche et l’entretien nécessaire.

La céramique est solide, hygiénique et intemporelle. Mais sa surface émaillée reste lisse et plafonne généralement à PN12. Elle convient donc aux utilisateurs prudents, mais pas aux seniors ou aux personnes fragiles.

La résine minérale a révolutionné le marché. Plus légère et disponible en finitions texturées, elle peut atteindre PN24 tout en conservant une allure design. C’est aujourd’hui la solution la plus plébiscitée dans les rénovations modernes.

Kinesurf Nova - 180x90 - blanc - 2900x1585

L’acrylique est un matériau bactériostatique, empêchant les bactéries de se développer, et naturellement non glissant. C’est le cas du receveur Kinesurf Nova conçu en Biocryl et Biotec.

Enfin, les receveurs à carreler offrent une liberté esthétique infinie. Leur sécurité dépend du choix du carrelage et des joints. Un carrelage adapté (R11 ou R12) rivalise avec les meilleurs receveurs en résine, mais demande une vigilance accrue à l’entretien.

Comment choisir un receveur de douche antidérapant adapté ?

Le choix dépend avant tout du niveau de sécurité du receveur de douche antiglisse recherché. Ensuite, d’autres critères doivent se conjuguer pour trouver le modèle idéal.

Les critères essentiels

D’abord, le niveau PN : c’est ce qui donne la mesure réelle de l’adhérence. Ensuite, la taille et la forme : un receveur spacieux réduit le risque d’effectuer des gestes déséquilibrés. Le matériau compte aussi : la résine minérale offre le meilleur rapport entre sécurité et esthétique. Enfin, la facilité d’entretien est décisive : un modèle sûr, mais impossible à nettoyer au quotidien perd vite de son attrait.

Quand privilégier un receveur PN24 ?

Il existe des contextes où la question ne se pose même plus. Une salle de bain destinée à une personne âgée, un enfant turbulent ou une personne à mobilité réduite doit être équipée d’un receveur PN24. C’est aussi la norme à respecter dans le cadre des aménagements PMR.

receveur douche

Nos conseils pour comparer les modèles

Sur le marché, les mentions “antidérapant” sont parfois vagues. Exigez des preuves : certifications officielles (NF, DIN, CE), garantie fabricant précisant le classement PN et, idéalement, publication des résultats de tests indépendants. Les marques sérieuses n’ont rien à cacher.

Pour aller plus loin : Pourquoi choisir un receveur de douche antidérapant ?

Entretien et durabilité d’un receveur antidérapant

Un receveur antidérapant garde son efficacité à condition d’être bien entretenu. Contrairement aux idées reçues, un matériau texturé n’est pas forcément plus difficile à nettoyer. Il suffit d’adopter les bons gestes. Le nettoyage doit rester simple : savon noir ou vinaigre blanc dilué suffisent largement.

À l’inverse, les nettoyants abrasifs, la javel concentrée et les éponges métalliques attaquent la surface et réduisent l’adhérence. Le bon équilibre consiste à rester simple et régulier. Un rinçage après chaque douche, complété par un coup de raclette, permet de conserver une surface propre et accrocheuse pendant des années.

Conclusion

La sécurité dans la salle de bain ne tient pas qu’aux barres d’appui ou aux tapis ; elle commence au sol. Un receveur de douche antidérapant avec un niveau PN adapté vous épargne des glissades et vous garantit des années de sérénité.

Retenez cette règle simple : PN18 pour le confort quotidien de la famille, PN24 pour une tranquillité absolue.

En définitive, le bon receveur est celui qui se fait oublier. Non pas parce qu’il est discret, mais parce qu’il offre une sécurité si fiable que vous n’y pensez même plus.

FAQ

Quelle norme garantit la meilleure adhérence d’un receveur ?

La norme considérée comme la plus performante est le PN24, équivalent à la Classe C de la norme DIN. Elle correspond au niveau d’adhérence le plus élevé, idéal pour sécuriser une douche utilisée par des enfants, des seniors ou toute personne souhaitant limiter au maximum les risques de glissade.

Comment savoir si mon receveur est antidérapant ?

Pour vérifier l’adhérence, consultez la fiche technique du produit. Elle doit mentionner une classification PN (PN6, PN12, PN24) ou une classe DIN (A, B, C).
Si aucune indication n’est présente, mieux vaut être prudent, car cela signifie souvent que le receveur n’a pas été testé selon ces normes.

Les receveurs à carreler sont-ils aussi sécurisants ?

Oui, ils peuvent être tout aussi sûrs à condition de choisir un carrelage antiglisse. Les indices les plus adaptés pour une douche sont les classes R10 ou R11. Un carrelage trop lisse ou brillant doit absolument être évité pour un usage en douche.

Quelle différence entre les normes PN6, PN12 et PN24 ?

  • PN6 : peu adhérent adapté aux douches peu sollicitées.

  • PN12 : correct, convenant à une utilisation standard.

  • PN24 : le plus sécurisant, recommandé pour toutes les salles de bain, y compris pour les personnes âgées ou à mobilité réduite.

Comment entretenir un receveur antidérapant sans l’abîmer ?

Privilégiez un nettoyage doux, avec une éponge non abrasive et un produit ménager classique (savon doux, liquide vaisselle, vinaigre blanc dilué).
Évitez les produits agressifs : javel concentrée, grattoirs, poudres abrasives… Ils peuvent altérer la texture antidérapante et réduire l’efficacité de l’adhérence dans le temps.